Les feuilles mortes m’accompagnent sur
ce long chemin ;
Elles m’escortent sur ce pèlerinage
sans fin ;
Un autre jour se lève tous
les matins,
Un cœur en berne : la peine de se
nourrir du chagrin.
Ressentir l’absence comme on tient une
pomme à la main ;
Poursuivi et guetté par l’Ennui
à chaque coin ;
Et dire que chaque homme mérite
un destin !
Jusqu’au jour où les démons se sont mêlés
aux humains.
Depuis on rit et on pleure à l’abris
des regards ;
La crainte de l’autre surplombe
notre histoire ;
Et les feuilles mortes, chaque année,
invitent au voyage
Vers un futur certain, et
dérisoire…
ce long chemin ;
Elles m’escortent sur ce pèlerinage
sans fin ;
Un autre jour se lève tous
les matins,
Un cœur en berne : la peine de se
nourrir du chagrin.
Ressentir l’absence comme on tient une
pomme à la main ;
Poursuivi et guetté par l’Ennui
à chaque coin ;
Et dire que chaque homme mérite
un destin !
Jusqu’au jour où les démons se sont mêlés
aux humains.
Depuis on rit et on pleure à l’abris
des regards ;
La crainte de l’autre surplombe
notre histoire ;
Et les feuilles mortes, chaque année,
invitent au voyage
Vers un futur certain, et
dérisoire…
14 Novembre, 1999.
© 1999 Matt Oehler
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