Monday 5 August 2013

hémorragie interne

Nulle souffrance plus forte que celle interne,
Cette souffrance qui nous accable et nous cerne.
Ni médicale, ni infantile, ni humaine… peut être
Apparaît-elle plus forte parce qu‘elle nous reflète ?

S‘il faut croire que le temps noiera nos pleurs.
Alors il y aurait une fin à ce supplice ?
Un espoir, une lumière ; malgré ce malheur
La chance de vaincre, un jour, ces caprices.

Et si souffrance devait rester présente,
Jusqu‘à la dernière heure vécue sur ce monde.
Permettrait-elle une vision plus intime, plus apparente,
De notre propre vie et de son ombre ?


Passion cruelle, tu m‘entraînes sur ta voie.
Jamais je n‘aurai cru descendre si bas.
Et quotidiennement je l‘observe, je la vois,
J‘écris passionément pour celle que je ne suis pas.



June 23 1999
©1999 Matt Oehler

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